• Il était une fois trois petites cochonnes qui vivaient avec leur maman dans une petite maison en bordure de forêt.

    Un jour, la maman appela ses trois filles et leur dit qu'elle ne pouvait plus les élever parce qu'elle était trop pauvre (elle en avait raz le groin, oui), et que si elles ne partaient pas, il n'y aurait pas d'histoire à raconter.

    « Je voudrais que vous partiez d'ici et construisiez votre maison, dit-elle, mais prenez garde qu'elle soit bien solide pour que le grand méchant loup ne puisse entrer et vous manger. »

    La maman embrassa ses trois petits cochonnes et leur dit au revoir les larmes aux yeux. Elles s'en allèrent donc construire leurs maisons, sans jamais avoir rien construit d'autre qu'un refuge à hérissons dépourvu d'entrée.

    Mais les petites cochonnes sont pleines d'entrain et ne manquent pas de ressources.

     

    La première petite cochonne rencontra un homme portant une botte de paille.

    « Homme de Paille, puis-je avoir un peu de paille pour construire ma maison ? » demanda la petite cochonne en battant légèrement des cils, qu'elle avait fort longs.

    Et l'homme étala aussitôt une botte de paille à ses pieds et entreprit de lui enseigner les rudiments du métier.

     

    La seconde petite cochonne avait rencontré un homme qui portait un chargement de bois.

    « Homme de Bois, puis-je avoir quelques morceaux de bois pour construire ma maison ? » minauda la petite cochonne, en laissant entrevoir ses dessous de soie.

    Et l'homme lui donna le bois sans compter, et plusieurs fois. La petite cochonne ne se sentait plus de joie.

     

    La troisième petite cochonne, elle, avait rencontré un homme chargé de briques.

    « S'il vous plaît, Homme de Brique, demanda la troisième petite cochonne, puis-je avoir quelques briques pour construire ma maison ? »

    L'homme, qui se nommait Bacon, lui donna assez de briques pour bâtir une grande et solide maison avec une cheminée près de laquelle on pouvait s'étendre, à la condition qu'il puisse y venir prendre son repos chaque soir. (il évoqua aussi une histoire où il « relèverait le conteur », mais personne n'y a jamais rien compris, à moins que cela ait un lien avec les contes à coucher debout, mais même là ça ne se tient pas, car comment relever un homme déjà debout ?)

    Les trois petites cochonnes construisirent toutes les trois leur maison. La petite cochonne qui construisit une maison de paille termina la première, et décida de faire de la bronzette, ainsi qu'un tour dans un spa où l'on accepte les porcs (la majorité, en fait).

    La seconde petite cochonne construisit sa maison en bois, termina après la première mais avant la dernière sœur, ce qui techniquement faisait d'elle la seconde, et en profita pour aller conter fleurette à quelques marins en goguette. Ces gens là étaient des expert en bois, humide ou sec.

    La troisième petite cochonne finit sa maison longtemps après ses deux sœurs. Épuisée, mais fière, elle twitta deux semaines avant l'hiver « la maison est terminée, venez quand vous voudrez vous y réchauffer ». C'était la seule des trois dotée d'une cheminée.

    Nombreux d'ailleurs furent les amateurs, au grand plaisir du Mac Bacon, qui chaque soir retrouvait sa petite cochonne, bien au chaud, couverte de petits cadeaux, tandis que ses deux sœurs grelottaient dans leurs maisons dépourvues de chauffage, aux normes d'étanchéité moins conventionnelles.

    Tout se passait bien. Mais quelques mois plus tard, au Printemps revenu, les trois petites cochonnes rentraient joyeusement chez elles, de retour de la Foire annuelle du jambon de Jalibier-sur-Eustache, les bras chargés d'emplettes, quand le loup les aperçut : « Comme elles doivent être tendres et bien juteuses ! Laquelle vais-je croquer la première ?


 Je vais commencer par la petite cochonne dans sa maison de paille ! »

    Quelques temps plus tard, il frappa à la porte :

    « Petite cochonne, gentille petite cochonne, je peux entrer?

    - Non, Non ! Par le poil de ton menton, tu es beaucoup trop gros, et beaucoup trop poilu, le ménage est fait, repasse un autre jour ! 

    - Alors, je vais souffler et ta maison s'envolera ! »

    Le loup gonfla ses joues,
 souffla, souffla de toutes ses forces, et la maison de paille s'envola (bon c'est tiré par les cheveux, mais je ne connais pas le nom des trucs qui font l'inverse des aspirateurs, sinon je lui en aurais fourni un pour plus de vraisemblance). « Au secours ! » cria la première petite cochonne en courant vers la maison de bois de sa soeur. (ce qui n'est pas très malin, vous en conviendrez, n'importe quelle cochonne futée se serait précipité vers la maison la plus solide, surtout si elle avait déjà lu l'histoire des trois petits cochons)

    A peine celle-ci eut-elle refermé la porte que le loup frappa.

    « Petites cochonnes, gentilles petites cochonnes, je peux entrer?

    - Non, non ! Par le poil de ton échine, il est clair que tu ne souhaites que nous croquer !  répondirent les deux sœurs apeurées.


    - Alors, je vais souffler, souffler, et votre maison s'envolera !
 »



    Le loup se gonfla les joues,
 souffla, souffla de toutes ses forces, et la maison de bois s'envola. (à la bonne heure, quelle surprise)

    « Au secours ! » crièrent les deux petites cochonnes en courant aussi vite que possible vers la maison de briques de leur soeur. (enfin)

    - Entrez, ici, vous ne risquez rien ! leur dit cette dernière. (une affirmation qui sera vite démentie)

    Bientôt, la voix du loup résonna :

    «  
Petites cochonnes, gentilles petites cochonnes, je peux entrer ?


    - Non ! Non ! Par les poils de ta queue, tu n'en as que pour nos jarrets et nos jambons, nous ne te laisserons pas entrer !



    - Alors, vous allez voir, hurla le loup, je vais souffler sur votre maison, et je vais la démolir ! »
 (toute sensation de déjà vu, à ce stade, est parfaitement normale).

    Il prit alors sa plus profonde respiration et souffla comme un fou. 
Mais cette fois ci, il ne réussit pas à mettre la maison par terre. Il se cogna la tête contre les murs et se blessa.
 Puis il s'enfuit dans sa tanière, hurlant de honte et de douleur. Le loup devint furieux. 
Il était si furieux qu'il en devint tout bleu.
 « Il faut absolument que j'attrape ces cochonnes » 
se disait-il.

    Quelques heures plus tard, il se présenta devant la petite maison de brique avec un Caterpillar 345CLME presque neuf, emprunté à un copain des ponts et chaussées (une grosse feignasse, qui comme par hasard était justement en RTT). Le loup, en proie à une rage inextinguible, détruisit de fond en combles la petite maison de briques en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire. (c'est vraiment une machine épatante, on pourrait détruire la cathédrale de Chartres en quelques heures avec ce petit bijou.)

    Le loup, maîtrisant très mal son engin (et dépourvu de son CACES, c'est super grave), les trois petites cochonnes moururent dans les décombres. La première reçu le faîtage sur le museau, la seconde un pan de cheminée sur le dos et la troisième se trouva écrasée par une chenille. (pas la bestiole qui se transforme en papillon, la chenille du Caterpillar, bande de nouilles)

    Le loup se lamentait : « Qu'ai-je fait ? Qu'ai-je fait : les trois petites cochonnes sont toutes mortes, et je ne leur voulait pourtant que du bien. » Jamais on avait vu un loup aussi pitoyable et désolé. (quel con, ce loup)

    Pendant ce temps, le Mac Bacon, le bon ami de la troisième petite cochonne, qui avait tout vu, mais de loin, était tout retourné par le spectacle de ce loup complètement cinglé.

    Il alla à la ferme voisine chercher un fusil, revint, arma, mis la bête en joue, et fit feu. Vingt fois. (le Mac peut parfois être mauvais tireur, c'est rare, mais ça c'est déjà vu)

    Le loup, mortellement touché, se retourna vers son meurtrier et lui dit :

    « La dernière fois, j'ai essayé d'entrer par la cheminée, mais je m'y suis brûlé le cul, j'avais juré qu'on ne m'y prendrait plus. Qu'as tu donc de plus que moi, pour oser me châtier pour un crime que tu commets chaque soir depuis des mois ?»

    Alors que le Mac Bacon allait lui répondre de façon détaillée, selon un argumentaire en quatre points (dont un évoquant le libre arbitre, un autre l'émancipation des cochonnes, un autre le respect de la propriété, et le dernier la jurisprudence DSK), le loup tomba raide mort au milieu des décombres, sans daigner entendre une réponse qui lui aurait rabattu le caquet pour de bon.

    L'homme vint aussitôt récupérer ses briques, travailla plus de trois journée à la salaison et la fumaison des cochonnes, tanna puis vendit la peau de l'impudent, et se mit ensuite en quête d'une nouvelle petite cochonne à abriter du grand méchant loup.

     

    Moralité : investissez dans la pierre, tant qu'il y aura des cochonnes à protéger vous ne manquerez pas de locataires, même si un loup décidé finira toujours par entrer et détruire votre doux foyer. 

    Vous pourrez néanmoins récupérer un Caterpillar 345CLME d'une valeur de 193 000 $. Pensez y si vous voulez vous rendre à Chartres.

     

     


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  • S’il est honorable de mourir pour une noble cause, il est désagréable de mourir pour la cause d’un noble.

    (Ecuyer Mélenchoniste du douzième siècle)

     

    *****

     

    Si vous demandez Alain, je vais demander à l’autre.

     (Ecuyer Mélenchoniste du treizième siècle)

     

    ***** 

     

    Il est parfaitement possible d'avoir un pitoyable et perfide penchant pour le pain perdu tout en pouvant parfois pondre un poème potable.

     (Poète anonyme, inconnu et prétentieux du 20ème siècle) 

     

    *****

     

    Au soir de sa vie, l'amant peine, pathétique et lamentable, l'âme en peine.

     (Publicité pour le Viagra, 2007) 

     

    ***** 

     

    Plus le niveau de l'amer est élevé, plus la tasse est difficile à boire.

    (Contribuable Français du 21ème siècle venant de recevoir son avis d'imposition, à qui l'on propose un thé lorsqu'il lui faudrait une eau de vie pour le ramener d'entre les morts) 

     

    *****

     

    Aimé, tu me tues, je te quitte :

    J'ai aimé ton cul, pas tes tics,

    J'ai aimé ton rire, pas tes cuites,

    Enfin je dois te l'avouer, Rick :

    Tes blagues pourries sont pathétiques.

    (Pire message de rupture par SMS de tous les temps)

     

    *****

     

    Un présentateur télévisé propose systématiquement à ses jolies stagiaires un thé léger,

    On lui a trop souvent dit qu'il était télégénique.

     (Extrait de "Chronique du pouvoir chez les bêtes". Editions du Bidet. 2017)

     

    *****

     

    Contes d'hier et d'aujourd'hui : Le Dard Tagnan et l'étroite moustiquaire.

    C'est l'histoire du Bourdon Tagnan, surnommé "le Dard".

    Il ne parvint pas à pénétrer dans la chambre de la Reine car celle ci était protégée par une moustiquaire aux mailles trop étroites pour qu'il s'y faufile. Après plusieurs tentatives il finit par abandonner.

    Quelques années plus tard il fera une nouvelle tentative, mais ne réussira qu'à se coincer le dard dans les mailles. Ce sera la fameuse affaire du bijou de la couronne.

    D'après Alexandre Dumatelas.

     

    ***** 

     

    Vent dans les feuillages,

    Les oiseaux chantent,

    Passent les nuages,

    La pluie dévale les pentes.

     Haïkuku - Jean de le bidet

     

    ***** 

    De nombreuses éruptions volcaniques ont diminué l'intensité du soleil au cours de l'ère paléolithique, ce qui a donné l'air pâle et austère aux biques.

    Pour retrouver des couleurs elles ont fait de l'exercice. C'est l'origine de l'aérobic.

    L'auteur préfère rester anonyme.

     

    *****

     

    Les célibataires sont souvent casaniers, probablement parce qu'il n'y a personne dans leur logis pour leur donner l'envie d'en sortir.

    La sauvegarde de la planète passera par la promotion du célibat, ouvrage collectif, Tome XIV

     

    *****

      

    À ne jamais vouloir suivre personne, on se retrouve tout seul ou suivi par beaucoup de monde.

    Si vous ne voulez pas être suivi, donnez l'impression de ne pas savoir où vous allez. 

    L'auteur n'est pas connu, inutile de vous donner son nom.

     

    *****

     

    Sur une planète ronde, une personne qui fonce tout droit finira inévitablement par tourner en rond.

    Un vendeur de mappemonde.

     

    *****

     

    La Maintenon est une guenon, la Montespan un vieux hareng.

    Le Roi Soleil, tel un bourdon, butine les deux en même temps.

    Mais ô mon Roi prenez bien gare, les abeilles sont munies d'un dard :

    N'allez pas y - risquer le vôtre, ne choisissez ni l’une ni l’autre.

     

    "Une courtisane jalouse" chant paillard de Jean de le Bidet

     

    *****

     

    Elles rigolent en bonnes copines

    A la moindre discussion

    Sur les Philippines.

     

    Des frissons leur parcourent l’échine

    A la moindre mention

    Du Japon ou de la Chine.

     

    Elles manquent de se pâmer

    A la moindre allusion

    Au Laos ou à la Corée.

     

    Ce sont des soupirs à fendre l’âme

    A la moindre évocation

    Des splendeurs du Vietnam.

     

    Un fou rire les saisit

    Si on leur donne la direction

    De la Malaisie.

     

    Mais pour se vider les glandes

    La meilleure solution 

    C'est toujours la Thaïlande.

     Femmes qui riz à moitié dans ton lit, mon cul. in "Les amis du romantisme - tome XXVI" Jean de le Bidet

     

    *****

     

    Je suis certain qu'à sa mort,

    La voix de ma belle mère

    Dominera sans effort

    Tout le boucan des enfers.

     

    Je leur souhaite bien du plaisir,

    À Belzébuth et Méphisto,

    Ils peuvent s'attendre au pire,

    Ils vont en chier des ronds d'chapeaux. 

     

    Jean de le Bidet, Président fondateur du Comité pour l'interdiction du chant public sans permis préalable (CPICPPP)

     

    *****

     

    La vie, c'est comme un film X : il y a de grandes chances pour que ce soit nul, et si on est au générique on va certainement se faire baiser.

    in "Avoir le moral en toutes circonstances" Jean de le Bidet, volume 649

     

    *****

     

    À ma mort, j'aurai une question à poser au créateur : pourquoi nous avoir donné deux poumons, deux yeux, deux reins qui font la même chose toute la journée et un seul anus pour remplir des tâches différentes en fonction de nos occupations ?

    in "Mémoires de Lord Bee-Bee, alias Messire d'Abeille"

     

     

     

    *****

    Ma bouche et mon trou du cul sont un vrai couple : ils vivent ensemble, ils partagent tout, ils sont inséparables, mais ils ne peuvent pas se voir.

    in "Toutes les vérités sont bonnes à dire" Jean de le Bidet volume 12

     

     

    *****

     

     Je pourrais prier, mais comme la prière ne sert qu'aux croyants,

    Je suis condamné aux enfers du souvenir permanent.

    Un écraseur de hérisson repenti.

     

    *****

     

    J'aime l'odeur de la sueur

    Au tréfonds de mon slip.

     

    Pour égayer mon logis,

    Nul besoin de parfums, de bougies ou de fleurs :

    À toute heure, j'agite à fond

    Mon slip et sa bonne odeur

    Dans chaque pièce de la maison.

     

    On ne fait pas ça, en principe,

    Mais ça me met de bonne humeur.

     

    In "L'hygiène est un concept largement surévalué" by Jean de le Bidet volume VII

     

    *****

     

    Quand on perd ses cheveux, souvent, la repousse est compromise.
    Et en même temps, souvent, la promise est repoussée. 

    Un peigne au chômage technique

     

    *****

     

    (contenu retiré suite à une demande conjointe de la Licra, du Rassemblement National et du Magazine Modes & travaux)

     

    *****

     

    Qui bouffe de la merde ne peut pas chier des roses 

    Mais qui bouffe des roses chiera tout autre chose. 

    Alexandra-Alexandrie, les amies de la Poésie.

     

     

    *****

     

    La colère est le meilleur antidote au désespoir, juste après l'alcool de poire. 

    René Fertiti, gérant du bar "la morue exsangue" 

     

    *****

     

    Après avoir coupé les ponts,

    Je m'en suis pris aux tunnels,

    Puis j'ai un peu fait le con

    En dynamitant la tour Eiffel.

    In "le dernier souvenir est toujours le bon" by Himself

     

    *****

     

    Avant d'envisager de mener une double vie, il est préférable d'en avoir déjà une qui tienne la route. 

    Aphorismes & Billevesées, Jean de le Bidet, 2020

     

    *****

    La différence entre un con et un abruti est assez simple :

    lorsque le con pète, l’abruti rit mais quand l’abruti lâche un vent aigri, le con rouspète. 

     

    Manuel du Savoir Vivre. Éditions de la Fistinière.

     

    *****

    Au fond d'une grotte vit un ermite.

    Pour lutter contre l'effet de serre,

    Il ne mange ni viande ni dessert.

     

    Sa grotte est mal isolée,

    Mais il se refuse à l'air conditionné :

    Il se contente d'avoir l'air bête.

     

    extrait du recueil collectif "Chauffe Marcel" aux éditions du Bidet (2020)

     

    *****

     

    Confiné ou con fini, il faut choisir.

     

    ***** 

     

    Après presque deux mois

    Passés seul dans ma demeure

    À faire des jeux de mots,

    Je m'engage dès demain

    À me remettre au boulot,

    Mais à demi. 

     

     

    ***** 

     

     Hier soir, pour tout repas,

    J'ai mangé un oeuf dur,

    Un concombre desséché, 

    Et un cervelas.

    Ce matin, je suis barbouillé,

    Ceci expliquant peut-être cela.

     

    (Extrait de "Nouvelles de mon tube digestif", JdlB, oeuvres complètes inédites)

     

    ***** 

     

     Tout groupe constitué d'humains (famille, amis, équipe sportive, entreprise, congrégation, association, club, etc.) est lesté au minimum d'un boulet.

    Lorsque vous appartenez à un tel groupe et que vous ne parvenez pas à identifier son boulet, il vous suffit de regarder dans le miroir le plus proche pour le trouver. 

     

    ("Accepter l'évidence n'est pas toujours évident", JdlB, oeuvres complètes inédites)

     

    ***** 

     

    Écrire un poème incendiaire ne mettra jamais le feu à une forêt centenaire.

    in "1001 astuces pour préserver la planète" JdlB, oeuvres complètes inédites.

     

    ***** 

    La pieuvre est molle sur la terre ferme, se raffermit sous le feu des fourneauxmais n'est heureuse que dans l'eau, seul endroit où elle peut s'envoyer en l'air. 

    in "Nos amies les bêtes de l'espace" JdlB, oeuvres complètes inédites.

     

    *****

     De l'humanité, les femmes sont la meilleure part et la pire calamité.

    En peu comme les hommes, en somme. 

     

    in "Correctement correct" JdlB, oeuvres complètes inédites.

     

    *****

     

    En aucun cas avoir une vie de merde ne légitime de pourrir celle des autres.

    Mais c'est vrai : des fois, ça fait du bien.

    in "Correctement incorrect" JdlB, oeuvres complètes inédites.

     

    ***** 

    Un matin, ça bourdonnait, il faisait doux.

    L'homme masqué est arrivé :

    Quand il est reparti, c'en était fini

    Des guêpes et des hiboux.

    in Développement durable, JdlB

     

    ***** 

    Si la valeur n'attend pas le nombre des années,

    Les années jugeront de ta valeur.

    Deep thoughts, JdlB Ink Editions

     

    *****

    L'Ours blanc est à l'Ours noir ce que le Berger Suisse est au Berger Allemand : 

    C'est la même chose, sauf que c'est pas pareil.

    Les portes enfoncées sont source de courants d'air. JdlB Editions

     

    *****

    Seul le dernier verre tue.

     

    En l'absence de vertu,

    Les ligues s'évertuent

    À prôner l'abstinence

    Chez les buveurs têtus.

     

    Mais le poète sait par essence

    Que ses vers tuent

    Avec beaucoup d'aisance

    Toute idée de pénitence. 

     

    Alors il boit et il écrit,

    Pour oublier les cris

    Pour oublier qu'il boit,

    Pour oublier que son dernier vers le tuera.

     

     

    *****

     

     j'aurais pu décrocher la lune,

    Mais comme je ne suis pas très bricoleur,

    J'ai eu peur de ne pas parvenir à la raccrocher,

    Du coup j'ai laissé passer mon heure,

    Telle est mon infortune.

     

    JdlB, aphorismes & billevesées 

     

    *****

     

    Une baleine s'est échouée se matin,

    Sur une plage de sable fin.

    Je m'y suis rendu en courant à perdre haleine,

    Mais une fois arrivé,

    Je n'ai pas fait le malin :

    Avant, ça me faisait plutôt rêver,

    Mais en fait, ça pue, une baleine crevée. 

     

    "Les idées n'ont pas d'odeur", Collectif pour le Covid, 2021.

     

    *****

    Notre maire, délivrez nous du mâle.

    Prière féministe Parisienne, 21ème siècle

      

    *****

    La patience n'a, je crois, jamais été mon fort,

    Avec force et courage, seul dans mon grand chateau,

    J'ai réussi, au prix d'un bien terrible effort,

    À contrôler ma rage à manger ce gâteau.

     

    (et ce pendant au moins une quinzaine de minutes,

    Après il fallait bien lutter contre le scorbut)

     

    100 raisons qui auraient justifié que l'on me donnât une médaille. Jdlb Mémoires d'outre poubelle.

     

    *****

     

    Si, de guerre lasse,

    Tu veux te jeter à la mer,

    Évite de le faire

    À marée basse.

     

    *****

    Psalmodie du Libérateur

     

    Ô Grand K

     

    Du petit peuple ou de la noblesse,

    Préserve nous des bombes et de la mollesse,

    Laisse nous décharger nos toupies de béton,

    Pousse notre riz et dissous nos bouchons.

     

    Ô Grand K

     

    Fournis nous notre papier de ce jour,

    Protège nous de la fourbe Mère Doku,

    Face aux brûlures, donne nous la bravoure,

    Car ce qui compte, c'est qu'on évacue.

     

    Ô Grand K

     

    Grand libérateur, grand transformateur,

    Chaque jour nous pouvons, grâce à toi,

    Pour notre plus grand bonheur,

    Avaler trois abondants repas.

     

    Ô Grand K

     

    Chaque jour tu nous ravis :

    Du colombin de Colombie

    À la palombe de Colombes,

    Accepte l'offrande de tes nervis.

     

    JdlB, aphorismes & billevesées, section petit coin.

     

    *****

     

    Si je ne chie pas dans la sciure,

    Si je conduis une voiture,

    J'en suis presque sûr,

    Je suis une ordure :

     

    Je ne suis pas opposé

    Au tri sélectif pour l'humanité,

    Je vais donc me jeter

    Dans une poubelle colorée.

     

    In "Air du temps" by LdBéco (éditions sur papier recyclé)

     

    *****

     

    Mensonge :

    Ô Rage, ô désespoir,

    Il n'a jamais plu autant,

    On nous prend pour des poires,

    C'était bien plus sec de mon temps.

     

    JdlB, aphorismes & billevesées, section réchauffement climatique.


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