• Les abus mènent aux abris

     

     

    La nuit des fois, il fait froid,

    Mais moi, dans mon lit, ça va.

    La nuit des fois, il y a des loups,

    Mais moi, dans mon lit, j'm'en fous.

    La nuit des fois, il y a des bruits,

    Mais moi, dans mon lit, j'en ris.

    La nuit des fois, la lune brille,

    Mais moi, dans mon lit, je roupille.

     

    Mais il y a des nuits, parfois, 

    Je rêve que j'ai très froid,

    Je suis tout nu au milieu d'une vallée,

    D'énormes loups hurlent sous une lune voilée,

    Puis ils arrêtent de hurler, ils me voient,

    Et sans crier "gare", ni "attention au départ",

    Ils s'élancent tous après moi.

     

    Je cours, je cours à en perdre Hélène,

    Même si je ne sais pas qui c'est, c'est édifiant.

    J'ai beau courir, les loups sont pleins de haine,

    Ils me rattrapent avant de me dévorer à pleines dents,
    En démarrant toujours par le gras de mon bide,

    Depuis toujours je me doute qu'il est excellent.

     

    La douleur est telle qu'elle me réveille,

    Trempé de la tête aux pieds, je saute de mon lit,

    Je vais chercher mon gros fusil,

    Qui malgré les années n'a pas pris une ride,

    Je sors dans la rue, dans le plus simple appareil,

    Et je tire en l'air pour intimider les canidés.

    Puis je vais me recoucher, mais je n'ai plus sommeil.

     

    C'est toujours comme ça, le matin du premier janvier :

    La veille on mange trop, on boit trop, on s'imagine qu'on va tirer,

    Et on finit à poil au milieu de la rue avec un fusil déchargé.

     

    Jean "Alka Seltzer" de le Bidet,

    Bonne nouvelle année dans les neuf royaumes confinés (extrait)

     

     

    « Mac LézardHoroscope 2022 (3ème mise à jour) »

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