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On arrête jamais vraiment les rivières
Il reste des traces de maté au fond de ma théière,
Comme il reste au fond de mon corps
Les résidus de ma jeunesse d'hier.
Ces résidus seront les taches de demain,
Vagues souvenirs ou simples décors
D'un passé ô combien lointain.
On arrête jamais vraiment les rivières,
Elle charrieront sans effort
Leurs débris flottants jusqu'à la mer.
Bien installé sur ma bouée, je dérive au fil de l'eau,
À l'abri des requins, un verre à la main,
Je regarde passer les oiseaux.
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Commentaires
C'est très joli (et très vrai hélas... :P)
Sinon je serais intéressée par le modèle de votre bouée requins-proof, cher monsieur ^-^