• On arrête jamais vraiment les rivières

     

    Il reste des traces de maté au fond de ma théière,

    Comme il reste au fond de mon corps

    Les résidus de ma jeunesse d'hier. 

     

    Ces résidus seront les taches de demain, 

    Vagues souvenirs ou simples décors

    D'un passé ô combien lointain. 

     

    On arrête jamais vraiment les rivières,

    Elle charrieront sans effort

    Leurs débris flottants jusqu'à la mer.

     

    Bien installé sur ma bouée, je dérive au fil de l'eau,

    À l'abri des requins, un verre à la main,

    Je regarde passer les oiseaux. 

     

     

    « SoulagementL'efficacité à la Française »

  • Commentaires

    1
    Hélène Louise
    Vendredi 12 Mars 2021 à 11:22

    C'est très joli (et très vrai hélas... :P)

    Sinon je serais intéressée par le modèle de votre bouée requins-proof, cher monsieur ^-^

    2
    Vendredi 12 Mars 2021 à 11:39

    Modèle personnel, fabrication maison en cuir de crocodile haribo. 

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