• Politesse de l'oubliée

     

    Qu'elles furent longues, ces années de cachot,

    Sans la moindre lumière, sans le moindre repas chaud.

    Qu'elles furent longues ces années de misère,

    Sans le moindre savon, sans le moindre camembert.

     

    Qu'elles furent longues ces années d'oisiveté,

    Sans la moindre plume, sans la moindre feuille de papier.

    Qu'elles furent longues ces années de puanteur,

    Sans même un conduit d'air pour évacuer mes odeurs.

     

    Merci ô ma Reine, de m'avoir libérée,

    J'ai perdu dans ce trou ma jeunesse et mes dents,

    Mais dès que l'on m'aura fait boire une tasse de thé,

    Je chanterai vos louanges jusqu'à la fin des temps.

     

    Flavie De Monsacq,

    Premier poème publié par la poétesse, disparue subitement en 303, après sa libération des Oubliettes Karméliennes en 309 par la Reine Dhâle.

     

     

    « Votre commande est en route et n'est pas annulableDynastie Hia »

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