• Eridiani-B : mise en bouche

    En 2208, "Le Baltique", vaisseau d'exploration du conglomérat Euro-Russe, arriva dans le système Eridiani TB87, doté d'un soleil de type K moins chaud et plus stable que celui du système solaire, distant d'un peu plus de cent soixante dix années lumière de la Terre.

    Le système comptait (et compte toujours) treize planètes, dont six planètes telluriques. Deux des planètes telluriques se trouvaient (et se trouvent toujours) dans la "zone de vie". Les autres, deux géantes gazeuses et cinq géantes de glace, se trouvent sur des orbites plus éloignées. Le Baltique, vaisseau d'exploration jaugeant 2,7 millions de tonnes, essentiellement construit à partir de roches et de métaux lunaires, comptait à son bord 769 scientifiques, 656 militaires, 782 membres d'équipage et 3811 accompagnants (employés civils et familles des explorateurs).

    Le voyage depuis le système solaire a duré 17 mois sans incidents majeurs. (6 décès accidentels largement compensés par 227 naissances. Il faut dire que les vaisseaux d'exploration ne sont accessibles qu'aux volontaires mariés de moins de 40 ans ayant déjà un enfant et qui s'engagent contractuellement à en avoir un minimum de 4. Les vaisseaux d'exploration lointaine sont donc tous dotés d'une maternité à la pointe de la modernité. Les obstétriciens et les sages-femmes qui la font tourner ont l'avantage d'être payés pendant le voyage, avant de poursuivre leurs fonctions sur la colonie.)

     

    L'arrivée du Baltique a permis de confirmer la présence des deux planètes habitables, connues des astronomes et des exobiologistes depuis cent soixante ans. 

    La première planète habitable, Eridiani-A, est une super-Terre, qui fait douze fois la masse de la Terre. C'est une planète-océan, entièrement recouverte d'eau. Les sondes mises en orbite autour d'Eridiani-A révélèrent un spectacle incroyable : des animaux aquatiques serpentiformes de plusieurs centaines de mètres de longueur, venant régulièrement prendre l'air à la surface des eaux. La planète est cependant inexplorable et inexploitable par l'homme, du fait des conditions extrêmes qui y règnent : la gravité est telle qu'aucun humain ne pourrait y survivre et il serait de toute façon quasi-impossible d'y faire atterrir ou décoller un astronef. À cause des difficultés techniques pour atteindre la vitesse de libération et l'impossibilité de faire fonctionner des moteurs Xiang-Cho dans l'atmosphère d'une planète.

     

    La seconde planète de la zone habitable de l'étoile est nommée Eridiani-B. Elle fait 1,2 masse terrestre pour un rayon de 6600 kilomètres. La gravité est légèrement supérieure à la gravité terrestre, la teneur de l’atmosphère en oxygène est d'environ 22 %, et la température moyenne est inférieure d'environ 10°C à celle de la Terre. La vie est présente, uniquement sous forme végétale (algues, plantes) et microbienne. L'eau et la glace sont présentes en grande quantité, recouvrant 60 % de la surface de la planète. Le climat est aussi diversifié que celui de la terre, mais la planète est en période de glaciation depuis environ 120000 ans selon les climatologues. Des calottes glaciaires de plusieurs kilomètres d'épaisseur recouvrent 30 % de la surface totale de la planète. Les scientifiques ont rapidement déterminé que si la température moyenne remontait de 7°C et que les calottes fondaient, il ne resterait plus que 17 % de terres émergées. Il existe un volcanisme comparable à celui de la Terre. Les zones libres de glace sont situées de part et d'autre de l'équateur. 

    La journée dure un peu moins de ving heures terrestres, la révolution complète autour d'Eridiani dure 1,4 année terrestre.

     

    Le vaisseau d'exploration une fois en orbite autour d'Eridiani B, les équipes d'exploration ont focalisé leurs drones et leurs études sur trois sites distincts, afin de diversifier les options d'implantation de la colonie. Tous les sites sont choisis à un minimum de 1000 mètres au dessus du niveau de la mer, afin d'anticiper une fonte rapide des glaces au cours du siècle à venir.

    Des équipes d'exploration ont été envoyées au sol sur les trois sites dès la deuxième semaine après l'arrivée du Baltique en orbite. Après quelques jours, les scientifiques ont pu retirer leurs combinaisons et ont pu respirer l'air de la planète. Les micro-organismes présents sont déclarés sans danger, a priori incompatibles avec la biologie humaine. 

    Tous les autres scientifiques sont ensuite débarqués sur Éridiani dans les semaines suivantes, encadrés par les militaires et les employés civils du conglomérat. 

    Les premiers essais de culture et d'introduction de faune terrestre et aquatique dans le milieu sont positifs. La végétation locale, qui exploite la photosynthèse, est déclarée en grande partie assimilable par les espèces introduites. Les premières explorations géologiques révèlent des sources de métaux conformes aux prévisions. La sismologie est déclarée légèrement inférieure à ce qui était attendu, la pluviométrie est normale et les évènements climatiques exceptionnels semblent peu fréquents. Le faible angle d'inclinaison de la planète et l'absence de gros satellites donnent à la planète un climat plus stable et moins violent que celui de la Terre, ainsi que des saisons moins marquées.  

    Après huit mois d'évaluation, le conseil scientifique du vaisseau confirma le statut de la planète et la déclara apte à la colonisation, au grand soulagement des passagers du Baltique qui trépignaient d'impatience. En cas de non confirmation du statut, le voyage aurait repris vers une autre destination, avec un minimum de 14 mois de voyage supplémentaire. 

    Eridiani-B est alors devenue officiellement la septième planète colonisée par le conglomérat Euro-russe, et la vingt et unième planète colonisée par des humains. 

     

    Une fois le Baltique reparti, les colons se lancèrent dans les préparatifs pour accueillir le premier vaisseau de colonisation. Celui ci arriva dans le système d'Eridiani quatre ans plus tard, en 2213. Trois autres arrivèrent au cours des quatre années suivantes.

    Suite à ces arrivées, Eridiani-B comptait un peu plus de 63 000 habitants en 2218. Conformément à la charte de colonisation, aucune société ou individu ne pouvait posséder directement ou indirectement plus de 5 km² de terres cultivables ou 10 km² de propriété forestière. Les terres ont été achetées au conglomérat par les colons avant leur départ, ce qui a grandement participé au financement de la colonie. Les passagers du Baltique constituèrent le pouvoir administratif, politique, scientifique et militaire de la colonie. Conformément à la charte, le conglomérat Euro-Russe exploitera la planète sans partage pendant 129 ans, avant de transmettre le pouvoir politique aux habitants d'Eridiani-B.  D'ici là les habitants éliront tout de même des représentants, mais ceux ci n'auront qu'un rôle consultatif. 

    Des villes ont été construites sur deux des sites d'exploration initiaux, le troisième étant abandonnée à cause d'un phénomène bi-annuel de mousson qui entraine des inondations.

    50 % de la population de la planète est alors rurale, les primo-colonisateurs étant essentiellement constitués d'agriculteurs et de mineurs. Vingt deux centrales hydroélectriques ont été construites sur les sites les plus favorables entre 2210 et 2217, permettant ainsi de ne plus dépendre entièrement des six centrales à fusion arrivées avec le Baltique. 

     

    En fin d'année 2218, dix ans après l'arrivée du Baltique dans le système, une équipe de géologues et de cartographes découvrit un artefact extraterrestre, dans une partie de l'hémisphère nord recouvert par les glaces. 

    On ne le savait pas encore, mais c'était la première usine Quadri découverte par l'humanité.

    Ils commencèrent par détecter une masse de métal phénoménale avec leurs instruments. La masse en question était située à 700 mètres sous les glaces, alors que le sol était supposé se trouver à plus de 3 km sous la glace. 

    Après plusieurs journées d'incompréhension et de spéculations, le géologue Giovanni Aldoni déclara qu'il s'agissait d'une structure artificielle cylindrique qui devait mesurer au minimum 2000 mètres de haut pour un diamètre de 2500 mètres.

    Les membres de l'équipe d'exploration ayant abondamment commenté leur découverte auprès de leurs proches, la nouvelle ne put être étouffée par le conseil d'Eridiani-B, et la nouvelle fut bientôt diffusée à l'humanité toute entière.

    C'est la première fois que l'humanité découvrait un artefact Alien explorable. Toutes les autres traces de civilisation découvertes l'avaient jusqu'à présent été sur des planètes inexplorables (puits de gravité impraticables, planètes Vénusiennes, etc).

     

    Le Conglomérat Euro-russe déclara aussitôt le site d'intérêt stratégique. Il décréta un embargo total sur le site et sur les 50 000 km² entourant la découverte. 

    Les militaires présents sur Eridiani-B reçurent pour mission de construire une base à l’aplomb du site et de la protéger en attendant l'arrivée d'une équipe d'exploration dédiée.

    Deux cent volontaires ont alors été recrutés dans la population générale pour construire une base à l’aplomb de l'artefact qui servira de camp de départ pour l'exploration. La base est nommée officiellement Aurile par ses créateurs. 

    Une fois la base en place, l'excavation débuta. Avec des moyens techniques limités des colons, la progression ne fut que d'une vingtaine de mètres par mois, à la façon d'une mine à ciel ouvert.

     

    Fin 2220, la 4ème flottille du conglomérat Euro-russe se mit en orbite autour d'Eridiani-B. Les Corvettes de la flotille se mirent immédiatement en action pour expulser les vaisseaux espions du conglomérat Américain, du bloc Australo-Chinois et des États Islamiques Unis qui avaient été repérés dans le système. 

     

    Dans les jours qui suivirent, plus de 9000 soldats et scientifiques débarquèrent sur la base Aurile, qui devint de facto la ville la plus importante d'Eridiani B. Les conditions extrêmes qui règnent sur la base (température moyenne de – 15°C) nécessitèrent rapidement l'organisation d'une rotation du personnel vers les zones tempérées. 

     

    En sept mois, grâce au matériel d'excavation apporté par la flottille, l'équipe d'exploration arriva au contact de l'artefact. L'alliage de métal utilisé, à base de métaux rares sur Terre, présentait une résistance et une solidité stupéfiantes. Les premières datations de l'alliage donnèrent un âge de 36 000 ans. Après de nombreuses batailles d'experts la date de l'artefact fut ramenée à 25 000 ans dans l'année qui suivit.

    Les experts finirent par convenir qu'il était imprudent de tenter de percer l'alliage. Il a alors été décidé d'explorer la surface afin de trouver une ouverture existante. Les recherches durèrent trois mois, avant d'enfin trouver une trappe accessible et une semaine de plus pour l'ouvrir sans endommager la structure. 

    La première exploration fut menée par une équipe de 150 hommes, menée par le Professeur Surakov sur le plan scientifique mais c'est le Colonel Wenland, commandant du 6ème Régiment Alpin Euro-russe, qui dirigea la mission.

    L'exploration de cette première équipe de 150 hommes a révolutionné la technologie et l'histoire de l'humanité. 

     

    Mais l'équipe a connu bien des déboires. Sur les 150 hommes qui la composaient, seule une petite quarantaine est ressortie de l'usine, 3 jours plus tard. Il faut avouer qu'il était difficile de prévoir que des systèmes de défense automatiques seraient toujours actifs après 25 000 ans d'inactivité.

    Mais à l'époque on ignorait que les Aliens qui avaient construit cet artefact l'avaient déserté, et l'angoisse était très forte au sein de la population d'Eridiani-B, qui craignait de subir des représailles de la part d'aliens dont on envahissait la maison. 

     

    Les équipes d'exploration suivantes furent systématiquement dotées de droïdes de combat, afin de protéger les explorateurs du gros des dégâts infligés par les systèmes automatiques de l'artefact.

    La première équipe d'exploration Sukarov-Wenland a tout de même remonté de belles trouvailles à la surface. Après des analyses coûteuses (se terminant le plus souvent par des explosions et des scientifiques morts pour le Conglomérat auxquels on a érigé par la suite des statues) la communauté scientifique certifia que l'artefact était selon toute vraisemblance une usine d'armement. 

    La mission scientifique révéla dans l'année qui suivit ses conclusion sur les constructeurs de l'usine : les aliens furent nommés "Quadri" car quadrupèdes, dotés également de quatre bras, de mains à quatre doigts et, on le suppose, de quatre yeux. 

    Le conglomérat commercialisa rapidement les premières applications des découvertes faites sur le site, notamment tout ce qui concerne les systèmes Anti-grav, qui révolutionnèrent la technologie humaine en quelques années. Par contre toutes les découvertes militaires furent soigneusement mises à l'écart des autres Conglomérats, qui ne tardèrent pas à s'en inquiéter. 

     

    En 2223, après 3 années d'exploration, d'exploitation et de rétro-ingénierie des découvertes compréhensibles par les scientifique Euro-Russes, le conglomérat Australo-Chinois exigea soudainement que l'usine soit mise à disposition de leurs chercheurs. Cela leur fut bien entendu refusé, et les tensions montèrent très rapidement lorsque une flottille de plus de soixante de leurs vaisseaux entra dans le système Eridiani, quelques mois plus tard. 

    La flottille Australo-Chinoise fut vaporisée par une arme Quadri, si mal maitrisée par la flotte Euro-russe qu'elle entraina également la perte de cinq de ses propres vaisseaux.

    Cet incident signa le début de la première guerre Quadri, de 2223 à 2226. Le bloc Australo-Chinois, qui ne bénéficiait pas de la technologie Quadri, en sortit exsangue. Il fut délesté de plus de la moitié de ses systèmes colonisés et rabaissé au rang de puissance mineure sur Terre.

    Mais à force de trahisons, d'agents double, d'infiltrations de commandos ennemis, les premières escarmouches à l'intérieur de l'usine eurent lieu en 2224, et finirent par provoquer ce qui est désormais connu comme « le premier effondrement » en 2225. Six niveaux de l'usine entièrement rasés par une explosion en chaine. On n'a jamais su si il s'agissait d'un accident ou d'un sabotage. 679 Eridaniens y perdirent la vie. 

    L'exploration de l'usine fut interrompue pendant deux ans, le temps de sécuriser le site. 

     

    Lorsque le site fut réouvert à l'exploration en 2227, on s'aperçu très vite que le conglomérat Américain avait profité de l'interruption pour s'introduire dans les niveaux inférieurs par un tunnel transversal (de plus de cinquante kilomètres) et qu'il avait pillé l'usine en toute tranquillité pendant plus de deux ans. 

    La découverte des pilleurs du bloc Américain dégénéra rapidement en guérilla pour reprendre le contrôle de l'Artefact et de leur tunnel d'accès, puis en guerre ouverte entre les deux conglomérats dès 2228.

    Comme le conglomérat Américain disposait à présent lui aussi d'un échantillon représentatif de l'armement Quadri, le conflit fut beaucoup plus équilibré et la deuxième guerre Quadri (2228 – 2230) fut beaucoup plus douloureuse pour le conglomérat Euro-russe, qui finit par perdre le système Eridiani à l'issue de la seconde bataille d'Eridiani de 2229 au cours de laquelle les deux flottes ennemies s'annihilèrent presque entièrement dans un déluge de feu (c'était pas vraiment du feu, c'est juste une image). 

    Les deux frégates Américaines qui étaient à l'écart de la zone de combat purent prendre possession du système, faute de combattants.

    Les combats se poursuivirent près d'un an dans l'usine, mais l'annonce d'un accord de paix entre les deux conglomérats mirent fin au conflit. Les 76 derniers combattants Euro-russes, retranchés dans les niveaux inférieurs de l'usine, purent retrouver l'air libre (et de la nourriture). Peu de temps après, le « second effondrement » détruisit à nouveau 3 niveaux de l'usine. L'enquête n'a jamais pu déterminer qui étaient les responsables de l'explosion.

     

    Pendant les sept années qui suivirent, les conglomérats Américain et Euro-Russe poursuivirent plus ou moins en commun l'exploration des 238 niveaux qui avaient survécus aux deux effondrements.

    La site perdit une grande partie de son intérêt stratégique en 2236, lorsque fut révélée la découverte d'une autre usine Quadri, à 375 années lumières de là, dans le système Sarfa, un système colonisé par les États Islamiques Unis. 

     

    La troisième guerre Quadri (2236-2239) débuta par l'attaque (et l'anéantissement) d'une colonie du conglomérat Américain par un bombardement d'armes Quadris, lancée depuis les écoutilles de vaisseaux identifiés comme appartenants aux États Islamiques Unifiés.

    Les conglomérats Américain et Euro-Russe, ainsi que le bloc Australo-Chinois s'allièrent contre les États Islamiques Unis, qui venaient de proclamer le lancement du « Djihad final » contre tous les incroyants, grâce aux armes découvertes dans l'usine du système Sarfa.

    Ce troisième conflit fut de très loin le plus dévastateur : 37 milliards de morts (60 % de la population humaine recensée), vingt six colonies détruites (sur les 40 de l'époque), la population de la Terre dévastée à 90 % par les nano-bombes Quadri.

    L'usine de Sarfa fut entièrement détruite au cours du conflit. Les États Islamiques Unis furent démantelés, leurs colonies restantes réparties entre les blocs vainqueurs, leurs dirigeants survivants exécutés. 

    Les accords de paix à l'issue du conflit instituèrent une nouvelle charte universelle, dans le but de mettre tous les conglomérats à égalité dans l'exploitation des technologies aliens. Un organisme indépendant fut créé pour l'exploration et l'exploitation des artefacts Quadri : l'UQRO (pour United Quadri Research Organisation).

    Dans l'année qui suivit, les conglomérats Américain et Euro-Russe évacuèrent officiellement la base Aurile, donnant les commandes de l'exploration de l'Artefact à la nouvelle organisation, comme le prévoyait les accords de paix. 

     

    L'UQRO mit alors en place un système d'explorateurs contractuels, chargés d'explorer le site contre une rémunération au pourcentage des revenus générés par leurs découvertes. Les possibilités de gains rapides attirèrent rapidement les aventuriers de toute la zone d'influence humaine, la population de la base Aurile repassa la barre des 9000 habitants en 2241. 

    Mais moins de trois années après la prise en charge du site par l'UQRO, deux nouvelles usines Quadri furent découvertes coup sur coup aux confins de la zone d'expansion humaine, sur des planètes explorables qui entrèrent de facto dans le giron de l'UQRO, conformément aux accords de la fin de la dernière guerre. La grande majorité des explorateurs choisirent d'aller explorer l'une ou l'autre des deux nouvelles usines, aux ressources inviolées et forcément plus rémunératrices que la ruine dépecée qu'était désormais devenue Aurile. 

    Fin 2244, il ne restait plus que 340 personnes sur la base Aurile, une équipe réduite d'administrateurs et les explorateurs trop vieux ou trop ruinés pour envisager un voyage de plusieurs années pour atteindre une nouvelle usine.

     

    C'est à ce moment que débute notre aventure. 

    L'aventure d'une jeune fille, Solveig Haland, fille d'un explorateur disparu dans l'Artefact depuis plusieurs années, qui recherche inlassablement son père.

    Elle explore de long en large l'Artefact avec ses deux chiens, Lili et Lolo, deux molosses génétiquement modifiés, capables de détecter la technologie Quadri avec leur flair (et qui ont aussi l'avantage non négligeable de faire des cacas comestibles.)

    Elle va faire plusieurs découvertes incroyables, du genre découvertes-qui-peuvent-tout-changer (genre niveaux secrets souterrains et embryons Quadri congelés prêts à l'emploi), et elle devra faire face à l'adversité (ongles cassés, attaques de droïdes), aux trahisons (petit ami infidèle, meilleur ami au service d'une puissance étrangère), aux espions (américains, chinois, arabes, zoulous) et aux assassins d'une confrérie secrète (mais on finira par savoir qui ils sont.)

    Même qu'à la fin ce sera super émouvant. Avec un brave chien courageux qui meurt pour sauver sa maîtresse. Sans oublier toute une bande d'amis très sympas (dont un musulman noir, gay et handicapé plein d'humour), des barbecues à base de steaks végans et tout plein de surprises technologiques (dont de nouvelles apps pour iPhone XXXII incroyables). 

    19,99 € dans toutes les bonnes librairies, dès que je l'ai fini.

    Et j'oubliais : à la fin il y a un vaisseau Quadri qui arrive dans le système Eridiani, suite au déclenchement intempestif d'une alarme de couveuse dans la nurserie. Ne manquez pas ça !

     

     

    « La cachette ou la gâchetteMeilleur ami »

  • Commentaires

    1
    Dimanche 23 Août 2020 à 11:16

    Note importante aux lecteurs : 

    Si vous êtes parvenu à lire ce texte jusqu'au bout sans perdre un oeil ou deux, sachez que vous êtes en lice pour le prix 2020 du "lecteur-pouvant-aller-au-bout-de-n'importe-quoi."

    Dans ce cas, vous êtes invité à la remise des prix le 12 Septembre 2020 à 22h45, salle polyvalente du charmant village de Jondelieu sous Bouzicourt. (Pour des raisons liées à la crise sanitaire elle même liée au coronavirus lui même lié à la chercheuse qui s'est fait mordre dans son labo par une chauve souris sortie à l'insu de son plein gré d'une grotte osbcure alors qu'elle regardait tranquilou un match de foot sur télésouris, nous ne pourrons accueillir plus de 230 personnes dans la salle (qui d'ailleurs ne peut pas en accueillir plus de 100 en temps normal), merci de votre compréhension. Les participants devront obligatoirement être muni d'un masque, d'un tuba et de palmes).

    Tous les participants repartiront (au minimum) avec un paquet de gaufres au scarabé et au miel d'ortie, spécialité locale bien connue des connaisseurs. 

    La cérémonie sera suivie d'un petit cocktail, à base de spécialités et de liqueurs locales. Merci d'amener votre propre récipient. (Pas de gobelets en plastique, ceux ci ne pouvant retenir les breuvages en question).

     

    Le comité d'organisation se réserve la possibilité d'annuler l'évènement à tout moment, sans délai de prévenance ni dédommagements.

     

    2
    Hélène Louise
    Jeudi 17 Septembre 2020 à 21:49
    J'ai relevé les embryons à 4 bras, trop de chance !
    3
    Jeudi 17 Septembre 2020 à 22:29

    Et quatre pieds...

    Quel dommage que nous n'ayons pas pu nous voir le 12 Septembre. Je comptais sur vous.

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