• Mauvaise vue engendre la bévue

     

    Tourbillonnent les lames sur le champ de bataille,

    Se cabrent les chevaux, s'entrechoque le métal,

    Au sol, Humains, Trolls et Gobelins s'étalent,

    Leur sang imprègne la terre pour un très long bail.

     

    Les sergents ignorent les raisons de ce carnage,

    Les lieutenants sont là pour gagner leurs médailles,

    Les soldats pensent avant tout aux prochains pillages,

    Mais tous se battent pied à pied dans la tripaille.

     

    Si le Chef n'avait pas lu son plan à l'envers

    Avant de lancer l'assaut sur les troupes d'en face,

    Son armée n'aurait pas goûté aux joies du fer

    Offertes par des alliés surpris mais efficaces.

     

    Attaquer ses renforts, c'est toujours dommage,

    Surtout que, surplombant la mêlée sauvage,

    Une armée d'Orcs Noirs, impatiente et hilare,

    Attend sagement de se mettre à l'ouvrage.

     

     

     

    Jean de le Bidet,

    Librement inspiré de la bataille de la Passe Ticaud, qui vit, comme chacun sait, les armées alliées des Vertes Collines et de Mordiou, fortes chacune de de 5000 hommes, anéanties par une armée Dévérolienne de 1500 Orcs Noirs suite à un fâcheux concours de circonstances. 

     

     

    Mauvaise vue engendre la bévue

     

    « Ondine puis l'on chanteAux marches du palais »

  • Commentaires

    1
    Jeudi 3 Août 2017 à 17:06
    La guerre, c'est bête o.O
    2
    Jeudi 3 Août 2017 à 19:29

    La preuve, c'est une affaire d'hommes.

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